Une vie de con

Samedi 03 septembre, on décide d'aller au Tryptique. Soirée de folie, on rentre dans la pseudo boîte underground sur les coups de 2h et là, hallucination. Tout le monde pue la sueur, il fait 40°, la bière est à 9 euros mais tout le monde est quand même bourré, le son casse les oreilles, les filles sont sales et nymphomanes. Résultats, je passe une bonne soirée, et pourtant j'aime pas la techno.

Mon souvenir s'arrêtera sur une fille d'une vingtaine d'année mesurant au plus 1m30, pas moche en soit, qui n'arrêtait pas de me coller moi et un pote. "T'es mignonne, mais t'as la tête qui arrive à ma boucle de ceinture. si je dois t'emballer, je vais me faire mal au dos." Puis ça sent la MST, ce genre de meuf. Si elle vient naturellemnt vers toi, soit c'est la meuf de tavie, soit elle va voir tout le monde comme ça! Ta bite, ce sera pas la première ni la dernière qu'elle verra.

Gros point noir : un seul bar et deux serveurs pour 4000 personnes. Pire que Disney, une heure d'attente pour une bière à 9 euros.

J'y retournerai quand même car j'ai été impressionné par le DJ Riton, de Londres, qui fait un mix electro puisant dans les standards. C'est tellement subtil que tu te prend à jouer à chercher quel est le morceau original du son.

On sort de truc, il est 5h du mat', et j'ai toujours pas niquer.

Vendredi 04 septembre, avec quelques amis, nous avons décidé de passer la soirée à faire ce que nous aimons le plus : le door crash. Il s'agit de s'incruster dans une soirée hype et privée en essayant de lacher un mytho au physionomiste. Des fois, ça marche, et là, ça n'a pas marché. Imaginez un troupeau de sept mecs habillés hip-hop momo, basket et baggy short arrivés devant une boîte privée, "la suite",sur les Champs, au beau milieu de divers mecs et meufs tout droits sortis de magazines de modes. Le pognon, on n'en avait pas, et ça se voyait.

" - Bonsoir, nous venons de la part de canal +...
  - Euh... Vous êtes tout ça? Sans filles? Non, messieurs, ça va pas être possible..."

Tout le monde nous regardais, eux venant du 8ème, nous de la banlieue. deux monde s'opposes, et un perd systématiquement le combat. Ils se disent hype, soit. Mais qui sera hype quand on pourra s'incruster en baskets à l'Elysée?

Ce genre de truc, moi j'adore. On a finit au Teddy's, rue Mouffetard, mon bar préféré sur Paris. Biens sûr, une multitude de shots, et un retour en titubant.

Vive le Teddy's.

Aujourd'hui j'ai rencontrer une amie que je n'avait pas vu depuis quelques années, et qui a vécu dans la rue en tant que ce que j'appelle "punk à chien".

Tout d'abord : qu'est-ce qu'un "punk à chien"? Ce sont ces juenes nihilistes habillés en traillis, avec soit des dreads dégueulasses faites avec du miel et un fer à souder, soit le crâne rasé, un tatouage anti-nazi sur le front, et un piercing sur l'arcade sourcilière relié à un autre sur la lèvre supérieure par une petite chaînette. Ces jeunes visionnaires aiment à fréquenter les technival, et sont souvent accompagnés de gros chien pas méchants.

Je me suis toujours demandé quelle était la relation entre le maître et son chien dans le cas du "punk à chien". Audébut, j'ai cru que c'était pour avoir un meilleur ami en déguisant ça avec une brave bête, puis j'ai pensé qu'ils aimaient tellement les animaux qu'ils se sentait obligés de recueillir ous les chiens errants qu'ils rencontraient. Mais en fait, c'est plus insidueux. En effet, le chien est tout simplement l'égal du punk. Le punk est dégouté de ne pas pouvoir donner une bière à son chien, il rêverait de trinquer avec lui. Le punk est fortement déçu que son chien ne puisse être réceptif à la musique dite "tekno", car il pourrait triper avec quelques acides dans le museau, comme son maître.
Pour palier à ces lacunes, de temps en temps, le punk file la poignée de la laisse à con chien, et se met le harnais autour du crâne. Il pense se faire excuser de son impuissance à lui faire partager sa vie de camé en lui proposant de faire cette ultime action humaine, prouvant qu'il n'y a aucune servilité dans leur relation.

Oui, j'en conviens avec vous, le "punk à chien" est plutôt idiot. Mais soyez indulgents la prochaine fois que vous en voyez un. Donner une pièce de deux euros au chien, et une croquette au punk. Il est possible que la réaction du rebelle détruise tous les arguments que je viens d'énoncer.

Encore une fois aux Etats-Unis, la réalité a rejoint les plus mauvais scénarii de cinéma. Le cyclone Katrina a noyé des villes entières sur la côte et fait des centaines de morts.

Alors moi, je pose la question : Massimo Garcia avait-il réellement besoin de sauter de son yacht pour faire une bombe dansl'eau? A poil? Massimo, salop!

J'espère au moins que tu t'es protègé les cacahuètes avec tes mains, parce qu'en faisant une bombe, la position que l'on adopte nous oblige a présenté les couilles en premier. Je vous rappelle qu'avec le poids qui nous entraîne vers la surface de l'eau, la mer devient un vrai mur de béton lorsqu'on la rencontre. Surtout avec le poids de Massimo.

Enfin, arrêtons d'être aigri. Lui, il baise au moins...

Je sais pas pas si je vous l'avais deja dit, mais je suis réceptionniste dans un hôtel, en attendant de trouver un boulot dans l'audiovisuel. Cet hôtel appartien à un chaîne de restauration, et, après mon service, je vais une petite demi-heure au comptoir d'un bistrot de cette chaîne de restauration pour discuter avec des collègues en buvant un coup. Mais là, malheur! Le responsable passe, et moi, avec mon kir à la main, je lui sourit bêtement. Il me choppe, et m'engueule parce que, d'après lui, je monopolise mes collègues alors qu'il y a des clients à servir. Ca m'a plut moyen, mais en homme courageux que je suis, j'ai fermé ma gueule...

J'ai pas trouvé ça très cool! Mais bon, quand faut fermer sa gueule, faut fermer sa gueule!

J'ai donc une pensée, et j'espère que vous aussi, pour ce kir innocent que j'ai du abandonné sur le comptoir. Comment? Oui, oui. Une pensée aussi pour mes collègues que j'ai laissé. Mais eux, demain, ils seront encore là. Mon kir, lui, aura disparu.

Oui

Bien sûr que oui, car finalement c'est un classique. Je l'ai revu ce soir, et cela m'a enchanté.

Je ne vais pas m'étendre sur le scénario ou la réalisation, car je ne suis pas un fan d'Alien, je reconnais juste que c'est du gros culte, et que ça le mérite. Ma scène préférée du film? C'est à la fin quand on voit Sigourney Weaver en petite culotte.

Plus sérieusement, il faut savoir que les 4 aliens on était faits par 4 gros réalisateurs : Ridley Scott, James Cameron, David Fyncher, et Jean-Pierre Jeunet, qui n'avait à l'époque n'avait pas fait encore de gros film (à part Jeunet, mais c'est son premier film ricain...)
La trame scénaristique est assez folle, car, dans tout les Alien, c'est la Compagnie qui joue contre Ripley, ici en cachant le but de la mission à l'équipage. Mais qui est la Compagnie??

Et bien, moi je sais.

Il s'agit de la Compagnie Créole, qui a besoin de capturer le plus d'Alien possible. Pourquoi? Et bien, en fait, la chair de ces hideuses crétures est parfaite pour la fabrication des boudins antillais. Et donc, après les soirées de gala qu'ils se coltinent dans le Lubéron depuis près de 7 ans, il aiment à manger ces quelques friandises. Il leur fallait donc de l'Alien et du piment. Le piment, pas de problème, y a l'Aldi de Clermont-Ferrand, mais pour l'Alien, fallait envoyer Ripley sans rien lui dire.

Ah putain, j'avais pas vu le prix des piments, je vais peut-être pas en mettre finalement.

Au hasard de mes furtives visites sur internet, j'ai découvert un objet qui a retenu toute mon attention. je vous laisse deviner pourquoi... Cet objet, c'est le TENTATIONEL ; je me dois de vous expliquer ce qu'est le TENTATIONEL. Il s'agit d'un "cock-ring", ou "sextoy", ou encore "anneau vibrant pour bite".

Ca vibre, donc la fille est contente. Ca retarde l'éjaculation, donc le garçon est content, et donc la fille est contente aussi.

Je ferai rarement de la pub sur ce blog, c'est vraiment parce que je suis sûr que c'est des jeunes qui galèrent qui ont monter une petite société, et je trouve ça cool de vendre ce genre de connerie pour commencer. Je vous invite à aller visiter le site www.tentationel.com. On peut l'acheter en ligne, c'est pas cher, c'est 5 euros l'anneau. La batterie a une autonomie de 30mn, donc ça vaut le coup pour ce prix là.

Bon achat les pervers.

Oui

Oui, et c'est pas parce que je suis un fervent admirateur du travail de Cédric Klapisch que je dis ça. Je sais, être fan de ce réalisateur et voir son dernier film 2 mois 1/2 après sa sortie, ça craint. Mais voilà, j'avais la tête dans le cul. Et on ne peut rien faire quand on a son propre colon pour seul horizon. Non vraiment, je m'en veux.

J'ai connu Cédric Klapisch avec Le Péril Jeune il y a 10 ans, et j'ai vu ensuite tout ses films, longs ou courts métrages, sauf 1 que je n'arrive pas à me procurer : Le Ramoneur des Lilas, film pornographique avec Olivia Del Rio, Francesco, et Zinedine Soualem, qui traite du SIDA. J'ai été réellement conquis par tout ce que j'ai vu de lui.

Rarement un film comme Les Poupées Russes m'a autant remué, pire qu'un ténia dans le fion. La vache, ça donne envie d'être amoureux. d'ailleurs, j'ai beau être célibataire, depuis que je l'ai vu je suis amoureux...

Il faut donc, non pas voir ce film, mais adhérer à ce film, qui est si compliqué à réalisé mais si simple à comprendre.

Vive Cédric Klapisch, et vivement son prochain film.

Vivre à 26 ans chez ses parents, c'est pas cher, mais cela comporte quelques inconvénients, comme quand ces derniers visitent votre chambre pendant votre absence.

Mon père est tombé sur ma collection de pornos, et, je l'avoue, ça gêne.

" - Dis donc, mon fils, t'as les moyens pour te payer tout ça!
  - Non, on me les prête
  - Faudrait peut-être que tu grandisse, maintenant...
  - Oui papa..."

Evidemment, c'est un mensonge... Je les ai bel et bien acheté, et c'estvrai que c'est cher... le DVD : 60 euros!! Faut vraiment être con pour acheter ces conneries! Mais bon... je SUIS con!

Ce qui me gêne le plus, c'est que maintenant, mon père m'imagine en train de me branler... Pouah... Comment fait-il pour bien le vivre?? Moi, rien que de d'imaginer Papa en train de faire caca, ça me donne des sueurs froides...

Mercredi 24 août

Ihlem, 23 ans, est une danseuse qui, sous l'effet de l'alcool, devient une femme. cette orientale ressemblant à une métisse a osé m'aguicher en revendiquant le CD qui passait dans le bar : Les Poetics Lovers. Je sais, c'est tendu, mais pas autant que mon slip après avoir vu ce qu'elle portait. Joli décolleté blanc, mini-jupe rose (et j'insiste plus sur le mini que sur la jupe), et petites sandalettes dévoilant juste ce qu'il faut d'intimité pédestre. Une bière, 2 bières, 6 bières, on discute. 7 bières, je me retrouve tout seul, et je me demande comment j'ai fait pour finir tout seul. Je rentre chez moi. Que s'est-il passé?

Je me retrouve avec son numéro dans la poche. Que vais-je en faire? Rien, comme d'habitude. De toute façon, à part 15 mn de plaisir sexuel (si je suis en forme), je pense que je n'avais rien à perdre avec elle. Une dinde reste une dinde. Avec ou sans poivron.